Description: Pourquoi ces bouteilles sont en verre vert alors que le verre le plus rĂ©pandu, pour les bocaux, pour les pots, pour les bouteilles de soda, il est blanc ? LĂ  les bouteilles sont aussi jalousement gardĂ©es que les diamants de la Couronne. «Si vous nous confiez une bouteille de Petrus 1982 que votre grand-pĂšre vous a donnĂ©e, et que sa signature Ayantensuite relevĂ© que les lots de vin n° et 5113 avaient Ă©tĂ© dĂ©bouchĂ©s sans que l’expert en soit informĂ© et avant qu’il puisse les analyser, les vins ayant Ă©tĂ© assemblĂ©s avec d’autres lots, la cour d’appel a pu retenir qu’en l’absence de toute possibilitĂ© d’investigation, de dĂ©gustation ou d’analyse contradictoire sur les bouteilles Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Par leurs formes qui varient dans le temps et d’une rĂ©gion Ă  l’autre, les bouteilles de vin racontent une histoire passionnante. Elles agissent comme un Ă©crin protecteur pour le nectar qui vieillit et se bonifie Ă  l’intĂ©rieur car sans l’invention de la bouteille jamais la personnalitĂ© des terroirs et des millĂ©simes n’aurait pu se rĂ©vĂ©ler avec autant d’éclat. Nous vous proposons, dans cet article, de faire un bond dans le passĂ© et de revenir sur une des plus belles inventions de l’histoire vinique qui au-delĂ  d’ĂȘtre un simple contenant devient le marqueur d’un terroir et permet de transformer le vin en dĂ©veloppant l’ensemble de ses arĂŽmes. Avant la bouteille C’est depuis l’AntiquitĂ© que nous avons constatĂ© que le vin ne dĂ©veloppe toutes ses qualitĂ©s organoleptiques que lorsqu’il est conservĂ© Ă  l’abri de l’air. Afin d’éviter que l’oxygĂšne transforme l’éthanol et que le vin tourne au vinaigre, il fallait donc trouver des contenants permettant la conservation et la prĂ©servation du liquide. De l’amphore au tonneau Rapidement on utilisa de vastes rĂ©cipients de terre cuite, posĂ©s sur le sol ou enterrĂ©s, pour permettre la fermentation du moĂ»t et la conservation du vin, les dolia. Mais la contenance pouvant atteindre jusqu’à 2 500 litres, il Ă©tait alors difficile de les transporter. Le vin Ă©tait donc transvasĂ© dans des amphores, plus lĂ©gĂšres et mobiles, des outres ou des tonneaux. Pour les transports, l’outre de peau permettait de prendre moins de risque lors de l’achalandage de la marchandise sur des chemins laborieux mais l’amphore permettant une meilleur conservation du vin fut favorisĂ©e. Les formes et les contenances d’amphores Ă©taient variables, cependant toutes Ă©taient constituĂ©es de deux anses et d’un goulot Ă©troit pouvant ĂȘtre bouchĂ©. Souvent munies d’une base pointue sur un support rainurĂ© ou lattĂ©, elles Ă©taient facilement entreposables dans les cales des navires ou dans les entrepĂŽts tandis que celles fabriquĂ©es dans le Sud de la France, plus volumineuses, possĂ©daient une forme ventrue avec un fond plat guĂšre adaptĂ©e Ă  l’architecture des bateaux. Pour obturer les amphores ont utilisait dĂ©jĂ  un bouchon de liĂšge que l’on recouvrait d’un opercule de terre cuite scellĂ© au mortier. TrĂšs vite, les tonneaux de bois cerclĂ©s de bois ou de mĂ©tal font leur apparition et coexistent avec la terre cuite. C’est Ă  Lyon que semble avoir Ă©tĂ© le principal centre de fabrication de tonneaux dĂšs le Ier siĂšcle avant JC. Le bois se substitue Ă  la terre cuite Ă  partir du IIIe siĂšcle en Occident. VĂ©ritable prouesse technique de l’époque, le tonneau est solide et lĂ©ger avec l’énorme avantage de pouvoir ĂȘtre dĂ©placĂ© par roulage ou rotation. On le transvase avec facilitĂ© grĂące au trou de broquereau percĂ© sur l’un des fonds et on l’entrepose sans difficultĂ©. Le tonneau sert non seulement Ă  conserver et transporter le vin mais aussi et surtout Ă  vinifier le moĂ»t. La dĂ©couverte du verre L’invention du verre est vraisemblablement survenue en MĂ©sopotamie au courant du IIIe millĂ©naire avant notre Ăšre avec la mise au point des fours clos. À cette Ă©poque, le verre est opaque et principalement utilisĂ© pour fabriquer de fausses pierres prĂ©cieuses. Dans le courant du IIe millĂ©naire, on le coule dans des moules pour obtenir des rĂ©cipients creux. La rĂ©volution dont dĂ©coule la fabrication des bouteilles est celle de la canne Ă  souffler que l’on doit aux Romains. L’idĂ©e est sans doute venue d’un verrier qui a tremper sa tige creuse en fer d’une longueur de 0,70 Ă  1,60m dans la pĂąte de verre en fusion, qui en a cueilli une boule et s’est mis Ă  souffler par l’autre extrĂ©mitĂ© de sa tige jusqu’à obtenir une bulle pouvant ĂȘtre modelĂ©e. À l’époque impĂ©riale, les Romains fabriquent cruches et bouteilles en verre pour contenir le vin et non pas pour le conserver. Elles servent de rĂ©cipients de service Ă  table aprĂšs que le vin est Ă©tĂ© transvasĂ© d’une amphore en terre cuite. De la carafe Ă  la bouteille AprĂšs la fin de l’Empire romain, l’art du verre garde un statut de haut raffinement. Sous l’Empire byzantin et en Perse on continue de souffler le verre pour confectionner bouteilles et carafes, qui ne portent bien Ă©videmment pas encore ce nom. Pendant une longue pĂ©riode d’invasion les techniques verriĂšres antiques sont largement oubliĂ©es en Occident et ce n’est qu’à partir du XIe siĂšcle que l’Europe redĂ©couvre le plaisir des tables raffinĂ©es et joliment ornĂ©es de verres et de carafes Ă  vin. MĂȘme aprĂšs le dĂ©veloppement de la verrerie Ă  bouteilles, les carafes souvent en cristal continuent Ă  ĂȘtre fabriquĂ©es et sont aujourd’hui encore utilisĂ©es dans la restauration de prestige et les chĂąteaux Bordelais. L’avĂšnement de la bouteille en verre Jusqu’à la fin du XVIIe siĂšcle, la production de bouteilles en verre est une pratique coĂ»teuse rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite. La plupart des carafes et bouteilles trop minces et fragiles ne peuvent servir qu’à tirer le vin du fĂ»t jusqu’à la table et non pas pour un transport sur une grande distance. La rĂ©volution anglaise Il faudra attendre le XVIIIe siĂšcle et l’invention des fours Ă  charbon par les Anglais pour que la fabrication de la bouteille de verre prenne une dimension commerciale et se gĂ©nĂ©ralise. À l’époque, le vin en provenance du Continent achetĂ© par les marchands Ă©tait acheminĂ© par de grands tonneaux. Afin d’écouler plus facilement la marchandise sur le marchĂ© domestique ils eurent l’idĂ©e de conditionner le vin en bouteille et trĂšs rapidement ils constatĂšrent que le vin s’y conservait beaucoup mieux qu’en tonneau. GrĂące Ă  leurs fours Ă  charbons, les Anglais produisirent un verre noir trĂšs Ă©pais qui donna des bouteilles plus Ă©paisses et rĂ©sistantes avec une large base qui ont rapidement prouvĂ© leur supĂ©rioritĂ© pour le transport et l’entreposage du vin. C’est au Portugal, qu’ils dĂ©couvrirent les vertus du liĂšge permettant un bouchage hermĂ©tique et de confier aux bouteilles du vin de qualitĂ©, de les coucher, les transporter et les conserver. C’est Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle que les bouteilles anglaises devinrent incontournables pour le conditionnement du vin en France et notamment pour le Champagne dont la prise de mousse ne peut ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e que dans des bouteilles rĂ©sistantes Ă  la pression et trĂšs bien bouchĂ©es. L’évolution de la ligne Au dĂ©part, la bouteille en verre s’apparentait Ă  une sphĂšre aplatie avec un long col dans le but d’assurer une bonne assise ainsi qu’une bonne prise en main. Avec le temps, la forme Ă©volue et devient plus cylindrique pour des questions d’entreposage et de transport. Le vin peut ĂȘtre conditionnĂ© dans des bouteilles de divers formats mais la norme dans la plupart des pays est de 750ml, mesure fixĂ©e en 1866. Souvent on se demande pourquoi 750ml et non pas 1 litre ? La raison est qu’à l’époque le vin Ă©tait transportĂ© en barriques de 225 litres et les Anglais l’achetaient en comptant en gallons impĂ©riaux. 1 gallon Ă©quivalait Ă  4,54609 litres donc une barrique de 225 litres valait 50 gallons. Il fallait trouver un contenu donnant un chiffre rond, 225 litres correspondaient alors Ă  300 bouteilles de 0,75 litre et 1 gallon valait 6 bouteilles, c’est d’ailleurs pour cela que le vin est souvent vendu par caisses de 6 ou de 12 bouteilles. Cliquez pour agrandir l’image La forme des bouteilles est standardisĂ©e dans la plupart des pays. Par exemple, les vins Chardonnay sont souvent conditionnĂ©s dans des bouteilles bourguignonnes et les rieslings dans des bouteilles Ă©lancĂ©es de type alsacien. La forme de la bouteille donne un prĂ©cieux indice sur le style du vin qu’elle contient. Les bouteilles sont souvent colorĂ©es car le vin doit ĂȘtre protĂ©gĂ© des rayons lumineux afin de prĂ©server ses arĂŽmes et sa couleur. Ce sont les Champenois qui ont constatĂ© que le liquide se conservait mieux dans un verre sombre favorisant ainsi le vieillissement du vin. C’est paradoxalement le vin rouge, protĂ©gĂ© naturellement par ses tannins qui est conditionnĂ© dans des bouteilles de teinte verte tirant sur le jaune ou l’ambre dites feuille-morte, filtrant parfaitement la lumiĂšre. Le bĂ©mol est que le verre colorĂ© rend plus difficile l’apprĂ©ciation de la couleur par le consommateur, il est dommage de cacher les jolies nuances d’un blanc ou d’un rosĂ©, c’est pourquoi ils sont prĂ©sentĂ©s dans des bouteilles transparentes et qu’ils ne sont pas destinĂ©s Ă  la garde. Les bouteilles sont dotĂ©es d’un fond plat ou creux. Lorsqu’il est creux, on parle de piqĂ»re ». La plupart des bouteilles de Champagne et des vins effervescents ont une piqĂ»re profonde car selon les mĂ©thodes de vinification traditionnelles les bouteilles doivent ĂȘtre mises sur pointe, goulot vers le bas, les unes sur les autres. Les vins tranquilles n’ont pas besoin de subir ce traitement mais ils possĂšdent tout de mĂȘme pour la majoritĂ© un fond creux qui donne l’illusion d’une plus grande contenance et qui facilite la prise en main lors du service. C’est aprĂšs des siĂšcles de recherche et d’apprentissage que la bouteille en verre est devenue l’emblĂšme vinique qu’elle est aujourd’hui. VĂ©ritable marqueur historique et culturel, elle est sacralisĂ©e et conserve une certaine noblesse dans la mesure oĂč elle est la seule qui permet de rĂ©vĂ©ler toutes les qualitĂ©s gustatives d’un vin. Si les techniques d’élaboration des bouteilles en verre ne cessent d’évoluer dans une recherche accrue de la performance, il semble que nous pouvons dire merci Ă  toutes ces anciennes civilisations qui ont ouvert la voie et qui nous ont permis au fil des siĂšcles de sublimer la boisson de Bacchus. Dans le prochain article nous profiterons de notre visite au salon SitĂ©vi pour nous intĂ©resser au sleeve, une solution d’habillage unique, Ă©lĂ©gante et raffinĂ©e qui est Ă©galement un vecteur de communication percutant. La suite au prochain Ă©pisode
 Culture gArgentLes roses sont rouges, les violettes sont bleues, et les dollars sont verts. Mais pourquoi ? À dĂ©faut d'expression poĂ©tique, l’affaire des dollars a au moins une explication historique et Ă©conomique. Dans le monde entier, tous les pays rivalisent d’originalitĂ© en proposant des billets de banque d’une multitude de couleurs, afin de bien diffĂ©rencier les coupures. Tous ? Non. Car un "petit" pays d’irrĂ©ductibles amĂ©ricains rĂ©siste encore et toujours aux couleurs de l’arc-en-ciel sur leurs billets. Bref, les dollars sont tous verts. Et ce n’est pas parce que les AmĂ©ricains sont tous vs. faux monnayeurs On les appelle "les billets verts", et pour cause c’est la seule couleur Ă  laquelle ils peuvent aspirer depuis la guerre entre le gouvernement amĂ©ricain et les faussaires au 19e siĂšcle. C’est en effet Ă  cette pĂ©riode que le papier monnaie s’installe de façon massive et dĂ©finitive aux États-Unis. Mais Ă  ses dĂ©buts, soit Ă  partir de 1850, le billet n’est pas tout Ă  fait au point. Il Ă©tait imprimĂ© en noir avec une surimpression de nuances colorĂ©es pour dĂ©jouer les faussaires, dont les appareils photo Ă  l’époque ne gĂ©raient pas la couleur. Malheureusement, ces derniers n’ont pas tardĂ© pas Ă  repĂ©rer un gros dĂ©faut dans ce billet les encres de couleur disparaissaient au lavage. À partir de lĂ , il leur suffisait de faire un bain de solvants Ă  des billets de 1 dollar, puis d’imprimer eux-mĂȘmes le visuel d’un billet de 100 dollars. Une mĂ©thode artisanale, mais impossible Ă  repĂ©rer. Imaginez un peu la tĂȘte du gouvernement amĂ©ricain. Une couleur indĂ©lĂ©bile Ă  la rescousse C’est Tracy R. Edson, de la Compagnie des Billets, qui trouva une solution dĂ©finitive. Il mit au point une encre colorĂ©e indĂ©lĂ©bile, qu'aucun bain de solvants ne pouvait effacer. Et devinez de quelle couleur Ă©tait cette encre ?Ni une, ni deux, Edson se vit confier la fabrication de tous les billets, qui finirent donc officiellement
 Verts. Et voilĂ , vous savez tout. ï»żQuiconque a dĂ©jĂ  vu ou touchĂ© une bouteille de vin s'est forcĂ©ment dĂ©jĂ  posĂ© la question pourquoi ces bouteilles n'ont-elles pas de fond plat ? L'abus d'alcool est dangereux pour la santĂ©. Petits, grandes, rondes Ă  la base ou effilĂ©es, les bouteilles de vin peuvent prĂ©senter des formes trĂšs variĂ©es. Toutefois, une caractĂ©ristique ne change pas elle la forme du "cul" de la bouteille. Quand il s'agit de vin, les contenants n'ont en effet pas le fond plat, mais creux, peu importe qu'il s'agisse de vin blanc ou vin rouge. Pourquoi une telle Ă©trangetĂ© et Ă  quoi sert-elle ?Une particularitĂ© anciennePour comprendre pourquoi une telle forme a Ă©tĂ© donnĂ©e aux bouteilles pas seulement d'alcool, mais de boissons en gĂ©nĂ©ral, il faut remonter quelques siĂšcles en arriĂšre, plus spĂ©cifiquement au IVe siĂšcle mĂȘme si les Français ont commencĂ© la fabrication du vin bien avant. A cette Ă©poque, les souffleurs de verre sont en train de perfectionner leurs techniques mais ils ont toujours beaucoup de mal Ă  crĂ©er des bouteilles Ă  fond plat qui soient parfaitement pallier Ă  cette dĂ©convenue somme toute peu pratique, les artisans dĂ©cidĂšrent alors de renforcer le culot de la bouteille de vin, aussi appelĂ© piqĂ»re dans le jargon viticole, en lui donnant une forme concave. Cette technique permet de stabiliser la bouteille en la rendant plus forme pratique qui est restĂ©eSi Ă  l'origine, cette particularitĂ© n'avait qu'un aspect purement pratique pour les fabricants de bouteille, on s'est vite rendus compte au fil des siĂšcles et de l'avancĂ©e de connaissances viticoles, qu'il Ă©tait en fait bien pratique pour stocker certaines forme creuse ou concave est par exemple idĂ©ale pour servir de contenant Ă  des vins pĂ©tillants comme le champagne qui apparemment, serait assez bon pour la santĂ©. Ceux-ci contiennent en effet une trĂšs fort pression et la structure de la bouteille permet de mieux rĂ©partir la pression du gaz carbonique CO2. La bouteille Ă©tant Ă©galement plus solide, cela rĂ©duit fortement les risques que la bouteille n'explose pendant qu'elle est le dĂ©veloppement de la sommellerie, les bouteilles Ă  fond creux se sont aussi rĂ©vĂ©lĂ©es extrĂȘmement pratiques pour permettre aux serveurs de verser le vin ou le champagne de maniĂšre Ă©lĂ©gante. Inutile donc de changer la forme des du champagne Cristal de RoedererIl n'existe qu'une exception Ă  cette rĂšgle le champagne Cristal de Louis Roederer qui possĂšde une bouteille Ă  fond plat. Si la maison Roederer a conservĂ© cette particularitĂ©, c'est parce qu'elle est profondĂ©ment ancrĂ©e dans son histoire et qu'elle a fait du champagne Cristal une cuvĂ©e emblĂ©matique, qu'il vaut donc mieux Ă©viter de boire dans un verre en 1833, quand Louis Roederer hĂ©rite de l'entreprise, celle-ci est dĂ©jĂ  connue pour son champagne mais Louis souhaite s'exporter Ă  l'international. Or, il s'avĂšre que la famille impĂ©riale de Russie est trĂšs friande de champagne et le tsar Alexandre II lui-mĂȘme en est un grand amateur. Il n'en faut pas plus pour qu'en quelques annĂ©es, le tsar finisse par acheter 60% de la production Roederer chaque 1876, Alexandre II fait une demande particuliĂšre il souhaite une cuvĂ©e unique, tant par sa forme que par sa qualitĂ©. Le plus Ă©trange reste toutefois son exigence sur le contenant une bouteille transparente en cristal de Baccarat qui est aussi le matĂ©riau de l'une des bouteilles les plus chĂšres du monde avec un fond plat. Si la demande peut paraĂźtre un peu Ă©trange pour l'Ă©poque, elle a une explication rationnelle. Alexandre II craint les attentats, dont il a parfois Ă©tĂ© victime au cours de son rĂšgne, il souhaite donc qu'aucune bombe ou explosif ne puisse ĂȘtre placĂ© dans la piqĂ»re de la cuvĂ©e Cristal de Louis Roederer Maison RoedererPour rĂ©pondre aux exigences, la Maison Roederer fait appel Ă  un souffleur et maĂźtre verrier flamand qui se charge de rĂ©aliser cette demande un peu exubĂ©rante. Ainsi est nĂ©e la cuvĂ©e Cristal de Roederer et en hommage Ă  la maison impĂ©riale de Russie, les bouteilles portent ses armoiries depuis cette Ă©poque. Ironie du sort, Alexandre II sera tuĂ© au cours d'un attentat en 1881...

pourquoi les bouteilles de vin sont creuses